Genèse 7, 17 à 8, 5

[Chaque jour les Écritures, année 1, 14 janvier]

La longue patience de Dieu a pris fin. Les flots de Son jugement se déversent sur la terre. À part l’arche qui se construisait, rien ne le laissait prévoir. Tout semblait aller pour le mieux. Le monde continuait son train joyeux. On mangeait et on buvait, on se mariait et on donnait en mariage. Ils ne connurent rien — dit le Seigneur — jusqu’à ce que le déluge vint et les emporta tous (voir Matt. 24, 37-39). Un sort aussi terrible que subit atteint tous ceux qui étaient restés sourds aux appels de la grâce. Et ce récit, consigné dans la Parole de Dieu constitue de la bouche même du Seigneur Jésus, le plus solennel des avertissements pour se mettre en règle avec Dieu. Chacun est aujourd’hui invité à prendre place dans l’arche, autrement dit à trouver en Christ un abri contre la colère de Dieu. Mais si nous possédons en Lui cette place de parfaite sécurité, n’oublions jamais que Lui a traversé à notre place les terribles eaux du jugement divin. « Toutes tes vagues et tes flots ont passé sur moi » (Ps. 42, 7). — Au milieu de ce cataclysme qui n’a jamais eu son égal, Noé et les siens jouissent d’une paix parfaite. Que les eaux se renforcent ou qu’elles diminuent, l’arche ne fera pas naufrage… ni non plus le croyant qui demeure en Christ.