Genèse 17, 1 à 27

[Chaque jour les Écritures, année 1, 26 janvier]

L’Éternel apparaît de nouveau à Abram, renouvelle sa promesse d’une innombrable descendance, et change son nom en Abraham. Un changement de nom dans la Bible est toujours le signe d’une nouvelle relation avec celui qui le donne. Ici notre patriarche n’est plus seulement l’homme de foi, mais le père de tous les hommes de foi (Rom. 4, 11). En lui donnant ce nom : « père d’une multitude », Dieu pensait déjà avec intérêt et amour à cette multitude de croyants dont Abraham serait considéré comme le chef de race et dont nous espérons que font partie tous nos lecteurs. Et à travers les rois qui descendront d’Abraham (v. 6), Dieu voyait par avance le « Fils de David », le Roi qu’Il destinait à Israël et au monde. C’est par la généalogie de Jésus Christ, fils de David, fils d’Abraham que commence le Nouveau Testament. — En même temps qu’un nom, Dieu donne à Abraham un autre signe : celui de la circoncision, qui correspond dans une certaine mesure au baptême aujourd’hui et représente à la fois la mise à part pour Dieu et l’absence de confiance dans la chair (Phil. 3, 3). — La fin du chapitre nous montre Sara recevant elle aussi son nouveau nom, Isaac annoncé, puis Abraham obéissant à l’ordre que Dieu lui a donné.