Genèse 18, 1 à 15

[Chaque jour les Écritures, année 1, 27 janvier]

Dieu fait à Abraham l’honneur de l’appeler Son ami (2 Chron. 20, 7 ; És. 41, 8 ; Jacq. 2, 23). À ce titre, Il lui rend visite et veut le mettre au courant de Ses intentions, soit à son sujet (v. 9-15), soit au sujet du monde (v. 20, 21 ; voir Jean 15, 15). Le patriarche y répond par une confiante liberté, qui n’exclut pas le plus profond respect. L’empressement joyeux avec lequel il reçoit ses célestes invités révèle l’état de son cœur ; il connaît son Dieu ; il a goûté que le Seigneur est bon (1 Pier. 2, 3). Le Nouveau Testament mentionne quelques personnes qui ont eu le privilège de recevoir le Seigneur Jésus dans leur maison : Lévi, Marthe, Zachée… (Luc 5, 29 ; Luc 10, 38 ; Luc 19, 6). Et il nous apprend à quelle condition nous pourrons aussi jouir de la même intimité. L’obéissance à la parole du Seigneur est la clé qui Lui ouvre notre cœur (Jean 14, 23). Modèle pour la communion, Abraham l’est aussi pour l’exercice de l’hospitalité. Le chrétien est appelé à la pratiquer sans murmures (1 Pier. 4, 9 ; Rom. 12, 13 ; Héb. 13, 2…). Quelle bonne nouvelle attend Abraham et Sara : l’annonce de l’héritier ardemment désiré ! Sara doute et rit. Pour nous c’est l’occasion d’entendre une magnifique affirmation : « Y a-t-il quelque chose qui soit trop difficile pour l’Éternel ? » (v. 14).