Genèse 18, 16 à 33

[Chaque jour les Écritures, année 1, 28 janvier]

« Le secret de l’Éternel est pour ceux qui le craignent… » (Ps. 25, 14 ; lire aussi Amos 3, 7). Abraham est de ceux-là. « Je le connais », peut dire l’Éternel, lui cacherai-je ce que je veux faire ? L’intelligence des pensées de Dieu est inséparable d’une marche fidèle. Dieu sait que le seul effet de Ses communications sera de produire dans le cœur de l’homme de Dieu des sentiments identiques aux siens : la compassion, le désir d’arracher ceux qu’il aime à l’épouvantable jugement. Chers amis chrétiens, nous qui connaissons par la Parole de Dieu la condamnation du monde et l’imminence de son jugement, sont-ce là les sentiments qui nous animent en pensant au sort terrible d’âmes innombrables perdues pour l’éternité ? Chacun de nous a dans sa famille, parmi ses camarades ou collègues de travail, des personnes inconverties. Que pouvons-nous faire pour elles ? Sans doute les avertir, mais aussi intercéder comme Abraham le fait avec insistance pour Sodome où se trouve Lot son frère. 1 Timothée 2 nous invite à faire des supplications pour tous les hommes en nous adressant à Celui que nous connaissons par expérience sous le beau nom de « notre Dieu Sauveur » qui « veut que tous les hommes soient sauvés ».