Genèse 19, 1 à 14

[Chaque jour les Écritures, année 1, 29 janvier]

Quel contraste entre l’heureuse visite que les anges ont rendue à Abraham sur l’heure de midi et leur pénible mission à Sodome le soir du même jour ! Et quelles réticences pour accepter l’invitation de Lot, si empressée soit-elle (v. 2) ! Comment auraient-ils communion avec ce croyant dans une fausse position ? Ils n’entrent chez lui que pour le protéger et le délivrer. D’ailleurs Lot lui-même n’a jamais été à l’aise dans cette ville dépravée. Nous ne l’aurions pas su si le Nouveau Testament ne nous l’avait pas révélé. Mais Dieu qui connaît les cœurs tient à nous dire que Lot était un juste et que, loin de prendre son parti du mal, il était de jour en jour « accablé par la conduite débauchée de ces hommes pervers » (2 Pier. 2, 7, 8). Perversité que les hommes de Sodome n’ont pas honte d’étaler au cours de cette nuit dramatique (comp. És. 3, 9). En sorte que l’Éternel qui avait dit : « sinon — si ce n’est pas vrai — je le saurai » (chap. 18, 21), n’a plus besoin d’autre preuve puisque ces hommes témoignent contre eux-mêmes. — Lot n’est pas pris au sérieux même par ses gendres. Quand un croyant a, pendant un temps, marché avec le monde, il n’a plus aucune autorité ensuite pour lui parler de jugement. On ne l’écoute pas.