Genèse 19, 15 à 29

[Chaque jour les Écritures, année 1, 30 janvier]

La délivrance de Lot vient répondre à la prière d’Abraham au chapitre précédent. Celui-ci avait cru que pour sauver son frère il était nécessaire que Sodome soit épargnée de la destruction. Or Dieu ne répond pas toujours de la manière que nous avions pensé. Mais Il répond. — Hélas ! le cœur de Lot s’est profondément attaché à tout ce qu’il doit maintenant laisser derrière lui ; il tarde à partir. Les anges sont obligés de l’entraîner de force avec sa femme et ses deux filles. Chers rachetés du Seigneur, posons-nous la question : S’il nous fallait partir aujourd’hui pour le ciel, serait-ce avec joie ? Ou bien aurions-nous comme Lot du regret à quitter toutes les choses d’ici-bas auxquelles nos cœurs sont attachés ? — Sodome et Gomorrhe sont « réduites en cendres », solennel exemple de ce qui attend les impies (2 Pier. 2, 6 ; Jude , 7). Quant à la femme de Lot, elle aussi demeure dans la Parole de Dieu comme un monument, un signal, pour nous avertir de ce qu’il en coûte de lier son sort à un monde condamné. Cette femme avait longtemps partagé extérieurement la vie du peuple de Dieu. Mais elle n’en faisait pas partie. Le monde était dans son cœur et elle a péri avec lui. Oui, souvenons-nous de la femme de Lot (Luc 17, 32) !