Genèse 26, 1 à 16

[Chaque jour les Écritures, année 1, 12 février]

Isaac n’a pas tiré profit des tristes expériences de son père dans les chapitres 12 et 20. Mis à l’épreuve par la famine, lui aussi séjourne à Guérar et, par crainte, y renie sa femme en trompant Abimélec. L’histoire se répète avec toujours les mêmes conséquences, et nous ne la connaissons que trop : manque de courage pour confesser notre relation avec Christ, peur de l’opprobre, faux témoignage devant le monde qui encourt le jugement. Mais, sitôt après, nous lisons une belle page de l’histoire du patriarche. Pour se mettre lui et les siens à l’abri de la famine, il sème et récolte, Dieu bénissant son travail. Sa prospérité éveille la jalousie des Philistins (v. 14). Comme au temps d’Abraham, ces derniers cherchent à priver l’homme de Dieu de l’eau nécessaire à la vie (chap. 21, 25). Elle est fournie par les anciens puits, image de la Parole et des sources de rafraîchissement spirituel dont les générations qui nous précèdent ont joui avant nous, où nous avons à puiser pour nous-mêmes. Et ces Philistins malveillants qui bouchent les puits avec de la terre nous font penser à l’Ennemi de nos âmes qui s’efforce de remplir notre vie des choses de la terre pour nous priver de la Parole vivante indispensable à notre prospérité spirituelle.