Genèse 26, 17 à 35

[Chaque jour les Écritures, année 1, 13 février]

Ces puits d’Abraham, bouchés par les Philistins, Isaac les recreuse l’un après l’autre. Demandons au Seigneur la même énergie, la même persévérance pour nous approprier les vérités dont ont vécu nos devanciers, afin que, par un « creusement » personnel, elles deviennent notre propriété. À chaque effort de l’ennemi pour le priver des fruits de son travail, Isaac répond en creusant ailleurs, sans se décourager. Mais il s’abstient de contester, illustrant l’exhortation de 2 Timothée 2, 24. Sa douceur peut être connue de tous (Phil. 4, 5). Souffrant l’injustice, il ne menace pas mais s’en remet à Celui qui juge justement (1 Pier. 2, 23). En même temps, il rend ainsi témoignage de sa foi. L’héritage lui appartient ; à quoi bon l’arracher par la force. L’Éternel a promis « tout ces pays » à sa semence (v. 4). Isaac s’attend à Lui pour les recevoir le moment venu. — Les versets 34 et 35 nous montrent Ésaü méprisant de nouveau la volonté divine en se choisissant ses femmes parmi les Cananéens dont l’Éternel avait absolument séparé sa famille. Il cause ainsi un profond chagrin à Isaac et à Rebecca. Que le Seigneur donne à tous nos jeunes lecteurs d’écouter leurs parents et de profiter de leur expérience pour n’être pas plus tard une cause d’amertume et de soucis pour eux.