Genèse 28, 1 à 22

[Chaque jour les Écritures, année 1, 16 février]

Jacob quitte la maison paternelle, mais Dieu va lui faire connaître Sa propre maison (Béthel signifie « maison de Dieu »). Il n’est pas nécessaire que nous attendions d’avoir quitté le toit familial pour rencontrer le Seigneur. Mais il faut un jour ou l’autre que cette rencontre se fasse et que le Dieu de nos parents devienne aussi notre Dieu. Étrange rêve que celui de Jacob ! Que signifie cette échelle sur laquelle des anges montent et descendent ? Elle parle de relations entre le ciel et la terre, et nous pensons à Celui qui les a établies pour nous en descendant ici-bas puis en remontant dans la gloire (Jean 3, 13, 31 et Éph. 4, 10). Au pauvre pécheur fatigué, la grâce de Dieu montre la porte du ciel (v. 17) et fait part de ses glorieuses promesses. « Que ce lieu-ci est terrible ! », s’écrie le voyageur à son réveil. Une conscience coupable ne peut être à l’aise, même dans la présence du Dieu de grâce (comp. Luc 5, 8). Dans l’étrange marché qu’il a la prétention de faire avec l’Éternel, Jacob met au conditionnel les promesses formelles de Dieu et offre de Le servir en échange des bienfaits qu’il recevra. Beaucoup, comme lui, hésitent à saisir avec foi le don gratuit de Dieu et pensent que leurs efforts doivent leur mériter Sa faveur.