Genèse 35, 16 à 29

[Chaque jour les Écritures, année 1, 27 février]

Nouvelle étape dans la vie de Jacob ! Pendant qu’il est en route surviennent simultanément la naissance de Benjamin et la mort de Rachel. Le chemin du chrétien est aussi semé de joies et de chagrins. — Les deux noms donnés à l’enfant nous parlent chacun du Seigneur Jésus. Ben-oni, le fils de ma peine, est le nom de Celui sur qui Israël se lamentera « comme on se lamente sur un fils unique » (Zach. 12, 10), de Celui qui Lui-même a été un affligé sur la terre, un homme de douleurs, soumis à la souffrance. Mais Il est en même temps le vrai Benjamin, le Fils de la droite du Père, à qui il a été dit par Dieu : « Assieds-toi à ma droite… » (Ps. 110, 1, plusieurs fois cité dans le Nouveau Testament). Les deux noms sont inséparables, portés par la même personne. Ils nous rappellent que les souffrances et les gloires de Christ ne peuvent être dissociées (1 Pier. 1, 11). — Un autre nom dans notre lecture nous fait penser à Jésus : Bethléhem (v. 19) où le Sauveur naîtra. Le sépulcre de Rachel s’élève là, lieu de larmes qui sera mentionné au début de l’évangile (Matt. 2, 18), mais lieu aussi où devait être annoncé le plus grand sujet de joie de tous les temps (Luc 2, 10).