Exode 38, 1 à 20

[Chaque jour les Écritures, année 1, 6 juin]

L’autel d’airain nous rappelle que Dieu a répondu par la croix à notre état de péché. Mais beaucoup de croyants sont troublés par les péchés commis après leur conversion. Ceux-ci peuvent-ils leur faire perdre leur salut ? Non, Dieu soit béni ! Comme Jésus le dit à Pierre : « Celui qui a tout le corps lavé » — ce qui a eu lieu une fois pour toutes pour le croyant (voir chap. 29, 4) — celui-là « n’a besoin que de se laver les pieds » (Jean 13, 10). Ce lavage des pieds après la marche, et des mains pour le service, se faisait à la cuve d’airain. Elle était faite de la même matière que l’autel pour nous apprendre que les péchés commis après notre conversion ont coûté à Celui qui les a expiés aussi cher que nos péchés précédents. Mais nous pouvons (et nous devons) les confesser à Dieu qui est fidèle et juste pour les pardonner à cause de l’œuvre de Jésus (1 Jean 1, 9). — Du verset 9 au verset 20, il est question de l’aménagement du parvis. Nous y relevons la dimension de la porte (v. 18) : vingt coudées — environ dix mètres. Image de la porte de la grâce, grande ouverte aux pauvres pécheurs et de l’accès facile que l’évangile offre à tous pour s’approcher de la croix (l’autel d’airain). Tous nos lecteurs ont-ils passé par cette porte ?