Lévitique 4, 1 à 12

[Chaque jour les Écritures, année 1, 15 juin]

Le sacrifice pour le péché clôt la liste des saintes offrandes. La première place revenait à l’holocauste : côté de Dieu dans l’œuvre de Christ ; la dernière aux besoins du pécheur. Mais il va de soi que nous faisons le chemin inverse. Avant de connaître la paix et la joie du sacrifice de prospérités, avant de comprendre ce que Jésus a été pour Dieu dans Sa vie et dans Sa mort, nous commençons par avoir affaire à Celui qui a souffert et qui est mort sur la croix pour expier nos péchés. Le sang était porté dans la tente comme pour donner à Dieu une preuve de l’œuvre achevée et au pécheur un gage de son acceptation. La graisse fumait sur l’autel, signe de la satisfaction trouvée par Dieu dans l’obéissance de la victime. Enfin, tandis que la chair de l’holocauste devait fumer sur l’autel, que celle du sacrifice de prospérités était mangée par celui qui le présentait, le corps des animaux offerts pour le péché était brûlé hors du camp. À cause de nos péchés qu’Il portait, Jésus a souffert « hors de la porte », loin de la présence du Dieu saint. Et le verbe « brûler », différent de « faire fumer » employé pour les graisses et les parfums, traduit l’ardeur du jugement qui a consumé notre parfait sacrifice (Héb. 13, 11).