Lévitique 4, 13 à 26

[Chaque jour les Écritures, année 1, 16 juin]

Bien des personnes ne s’estiment pas coupables de leurs fautes inconscientes ; elles partent du principe que Dieu ne peut pas leur reprocher leur ignorance et tiendra compte de leur « bonne volonté ». Funeste illusion ! Si Dieu doit prévoir un sacrifice pour les péchés commis par erreur, c’est la preuve que le pécheur même ignorant est coupable devant Lui. D’ailleurs nos lois ont la même rigueur ; nul n’est censé les ignorer. Une infraction au code, même involontaire, me fait encourir une contravention. Aux yeux du Dieu saint, le péché commis demeure ; il n’est aucunement excusé par mon indifférence. Mais j’apprends que, pour tout péché, s’il y a condamnation, il y a aussi sacrifice. Il n’a pas fallu moins que l’infini de l’œuvre de la croix pour effacer l’infini de l’offense faite à Dieu par mes péchés, volontaires ou non, ceux dont je me souviens et ceux que j’ai oubliés depuis longtemps. — En posant sa main sur la tête de la victime, celui qui la présentait faisait passer son péché sur elle. Il reconnaissait qu’il était coupable et aurait dû mourir, mais que l’animal offert le remplaçait pour porter ce péché et mourir à sa place. C’est ce qu’a fait pour nous Jésus, notre parfait substitut.