Lévitique 4, 27 à 35

[Chaque jour les Écritures, année 1, 17 juin]

Pour son péché, un sacrificateur oint devait offrir un taureau (v. 3), le chef un bouc (v. 22, 33), quelqu’un du peuple seulement une chèvre ou un agneau (v. 28, 32). Ceux qui doivent donner l’exemple ont une responsabilité plus grande, exprimée par l’importance de l’animal offert. Mais devant Dieu tous ont péché et n’atteignent pas à Sa gloire (Rom. 3, 22, 23). Qu’ils se trouvent en haut ou en bas de l’échelle sociale, honorés ou méprisés par leurs semblables, qu’ils soient de grands coupables ou qualifiés d’honnêtes gens, tous les hommes font partie d’une seule classe : celle des pécheurs perdus. Toutefois, dans Son insondable miséricorde, Dieu a maintenant créé une catégorie nouvelle : celle des pécheurs pardonnés. Il a renfermé tous les hommes dans la désobéissance, afin de faire miséricorde à tous (Rom. 11, 32). — Soulignons l’expression des versets 23 et 28 : « si on lui a fait connaître son péché qu’il a commis ». Allusion au service délicat appelé « le lavage des pieds » qui consiste à aider un autre croyant à découvrir et à juger ses fautes (Jean 13, 14). — « Et il lui sera pardonné », conclut chacun de ces paragraphes. Divine réponse que Dieu peut faire au pécheur repentant, en vertu de l’œuvre de Son Fils bien-aimé !