Lévitique 5, 1 à 13

[Chaque jour les Écritures, année 1, 18 juin]

Les versets 1 à 4 fournissent quelques exemples des fautes qui devaient être expiées par un sacrifice. Il s’agit d’actes dont nous n’aurions peut-être pas discerné la gravité si la Parole, divine pierre de touche de la conscience, ne les avait pas condamnés : manquer de rendre son témoignage, avoir un contact passager avec ce qui est impur, proférer des paroles légères. On peut être coupable en gardant le silence (v. 1) ou au contraire en parlant trop (v. 4). Dans tous ces cas la confession s’imposait (v. 5) puis le recours au sacrifice (v. 6). Tel est encore le chemin que 1 Jean 1, 9 dicte au croyant qui a manqué, avec cette différence que le sacrifice n’a pas à être offert une seconde fois. Le sang de Jésus Christ est déjà devant Dieu pour nous, en sorte que la confession suffit ; Dieu est alors « fidèle et juste pour nous pardonner nos péchés et nous purifier de toute iniquité ». — Les versets 7 à 13 tiennent compte de différences entre les ressources de ceux qui apportaient leurs offrandes. L’un offrait un agneau, l’autre deux tourterelles et le troisième seulement une poignée de farine. Nous ne sommes pas tous capables d’apprécier au même degré l’œuvre de Jésus. Ce qui compte, c’est la valeur parfaite qu’elle a pour Dieu.