Lévitique 5, 14 à 26

[Chaque jour les Écritures, année 1, 19 juin]

L’Israélite le plus scrupuleux pouvait toujours craindre d’avoir oublié un péché commis par erreur. Et à peine avait-il apporté un coûteux sacrifice qu’une nouvelle infidélité pouvait en exiger un autre. Hélas ! malgré les certitudes de la Parole de Dieu, de nombreux chrétiens vivent encore dans la même crainte. Ils font dépendre leur salut d’efforts sincères pour apaiser Dieu, par des aumônes, des pénitences, sans jamais être sûrs que ce soit suffisant. Combien c’est méconnaître la plénitude de la grâce divine ! Et quel bonheur nous possédons si nous sommes délivrés de cette crainte par l’assurance que Jésus a tout fait pour nous. — Notre passage distingue les péchés contre Dieu (v. 15, 17) des péchés contre le prochain (v. 21, 22). Souvent nous nous inquiétons moins des premiers que des seconds. Ce devrait être le contraire. Du reste, pour ce qui concerne le tort fait à autrui, il fallait non seulement le réparer, mais encore apporter un sacrifice à l’Éternel (v. 25 ; voir Ps. 51, 4). Inversement, il ne suffisait pas de se mettre en règle avec Dieu. Le jour où le coupable repentant offrait son sacrifice pour le délit, il devait aussi mettre sa situation en ordre devant les hommes (v. 24 fin). C’est ce que comprit Zachée au jour décisif où Jésus entra dans sa maison (Luc 19, 8).