Lévitique 6, 1 à 23

[Chaque jour les Écritures, année 1, 20 juin]

On a remarqué la correspondance entre les quatre grands sacrifices et l’aspect sous lequel chacun des quatre évangiles présente l’œuvre de Christ. Dans Jean, Jésus est le saint holocauste, celui que le Père aime parce qu’Il a laissé Sa vie de Lui-même (Jean 10, 17, 18). Luc nous fait admirer la vie de l’homme parfait dont parle l’offrande de gâteau. Marc place devant nous le serviteur de Dieu représenté par le sacrifice de consécration ou de prospérités. Enfin Matthieu, plus que les autres, Le désigne comme celui « qui sauvera son peuple de leurs péchés » (chap. 1, 21).[1] — Les chapitres 6 et 7 reprennent ces quatre classes de sacrifices pour en donner la loi, autrement dit la manière dont le sacrificateur devait les offrir. L’holocauste devait être continuel (v. 6), l’offrande de gâteau était « un statut perpétuel » (v. 11). Hier nous avons évoqué les craintes de l’Israélite qui n’était jamais sûr d’être rendu parfait par les mêmes sacrifices offerts continuellement. Mais le même chapitre 10 des Hébreux nous montre le sacrificateur qui lui non plus n’avait jamais fini, « se tenant debout chaque jour… et offrant souvent les mêmes sacrifices… ». Puis il présente Jésus qui, ayant offert un seul sacrifice, s’est assis à la droite de Dieu « à perpétuité » (Héb. 10, 1, 11, 12).