Lévitique 11, 1 à 28

[Chaque jour les Écritures, année 1, 27 juin]

Comme l’explique le Seigneur Jésus, ce ne sont pas les choses qui entrent dans l’homme qui le souillent, mais bien celles qui sortent de lui (Marc 7, 15). Aussi cette distinction entre animaux purs et impurs n’a-t-elle plus pour le chrétien qu’une application spirituelle. Quatre groupes d’animaux sont considérés dans ce chapitre : quadrupèdes, poissons, oiseaux et reptiles. Pour être purs, les premiers devaient réunir deux conditions : ruminer et avoir le pied divisé. La pureté du croyant dépend à la fois de la manière dont il se nourrit et de la manière dont il marche. — Aux poissons il fallait aussi deux attributs : des nageoires et des écailles. Sans les premières, comment se diriger, comment lutter contre la force du courant ? Et sans écailles, le corps n’est pas protégé. Résister à l’entraînement du monde et à ses facilités, c’est le moyen pour un jeune croyant de rester pur. — Les oiseaux impurs étaient les carnivores et les omnivores. Si nous donnons en pâture à notre esprit ce qui vient de la chair, ou indifféremment toute lecture ou spectacle qui s’offre à nous, nous en serons inévitablement souillés. — Enfin, voici les reptiles et les animaux qui leur sont assimilés. Figure de la puissance du mal, « chose abominable » ! « Ayez en horreur le mal », enjoint Romains 12, 9.