Lévitique 11, 29 à 47

[Chaque jour les Écritures, année 1, 28 juin]

En observant les reptiles et les animaux qui « fourmillent » sur la terre, reconnaissons certains traits et dangers moraux dont nous avons à nous méfier. La taupe et la souris nuisent aux jeunes plantes, détruisent leurs racines vitales ; les différentes sortes de lézards peuvent suggérer les multiples manières dont les hommes font étalage d’eux-mêmes pour attirer l’attention ; le caméléon évoque ceux qui prennent toujours la couleur de leur milieu : chrétiens parmi les chrétiens, mondains en compagnie des gens du monde. — Les versets 32 à 40 montrent comment les choses les meilleures et les plus utiles peuvent être gâtées par ce qui vient du « serpent ». Que le Seigneur nous apprenne à veiller sur nos esprits et à user de la provision inaltérable qu’Il nous a préparée : une fontaine, un puits, un amas d’eau, images de la Parole divine, restaient toujours nets. Un Israélite pieux se gardait avec soin de tout aliment impur ou immonde (Act. 10, 14). Ayons une conscience non moins délicate pour distinguer entre ce qui est spirituellement pur ou impur, entre ce qui est susceptible de nourrir notre âme et ce qui est un poison pour elle. Et que le Seigneur nous donne un œil simple, un cœur comblé par Son amour !