Lévitique 12, 1 à 13, 8

[Chaque jour les Écritures, année 1, 29 juin]

Comme pour nous montrer que les ressources divines ont devancé l’apparition du péché, le Lévitique considère les sacrifices et la sacrificature avant le péché lui-même. Le chapitre 11 nous a appris à veiller pour ne pas être contaminés par l’impureté extérieure. Mais le mal n’est pas seulement autour de nous, il est également en nous ; l’ennemi est dans la place. Le chapitre 12 nous fait prendre conscience de son caractère héréditaire. « Voici, j’ai été enfanté dans l’iniquité, et dans le péché ma mère m’a conçu » (Ps. 51, 5). La nature pécheresse d’Adam s’est transmise à toute sa race ; un petit enfant nouveau-né est un pécheur en puissance avant d’avoir commis encore aucun acte coupable. Et il a besoin comme un adulte du sacrifice de Christ. — Les chapitres 13 et 14 traitent de la lèpre qui représente toujours le péché sous son caractère de souillure. La lèpre : maladie rongeante, contagieuse, affreuse à voir, supprimant la sensibilité et qu’on ne pouvait pas guérir ! Aux yeux de Dieu le péché présente ces différents traits. Il se traduit en actes et en paroles, hélas, même chez des croyants, nous ne le savons que trop ! Exemples : en Marie la médisance (Nomb. 12, 10) ; en Guéhazi la convoitise et le mensonge (2 Rois 5, 27) ; en Ozias l’orgueil spirituel (2 Chron. 26, 20).