Lévitique 13, 9 à 28

[Chaque jour les Écritures, année 1, 30 juin]

Pour que la lèpre soit diagnostiquée, le malade doit présenter deux symptômes : le poil blanc fait penser au déclin spirituel qui a sa source dans la perte de la communion avec le Seigneur. La tache plus enfoncée que la peau indique qu’il ne s’agit pas d’un défaut superficiel, et trahit un mal profond. Mais, chose paradoxale, tandis qu’une seule tache a suffi à établir l’impureté du lépreux, à partir du moment où celui-ci se trouve entièrement couvert par la maladie, il peut être déclaré pur ! Il en est pourtant ainsi. Tel le pauvre lépreux qui longtemps s’est efforcé de couvrir les parties malades et à présent ne peut plus rien dissimuler, c’est quand un homme est contraint de se reconnaître entièrement souillé que Dieu peut le déclarer net en vertu de l’œuvre de Christ. « Je t’ai fait connaître mon péché et je n’ai pas couvert mon iniquité — dit le psalmiste — et toi tu as pardonné l’iniquité de mon péché » (Ps. 32, 5). Mais toute apparition de chair vive rendait de nouveau impur, car elle est l’image des vains efforts de la vieille nature pour s’améliorer. Au chapitre 5 de Luc un « homme plein de lèpre » venant à Jésus est aussitôt guéri, comme l’est tout pécheur qui reconnaît son état misérable et fait appel à Son amour.