Lévitique 13, 29 à 44

[Chaque jour les Écritures, année 1, 1 juillet]

Certaines taches, certaines maladies de peau, pouvaient induire en erreur. Le malade était alors enfermé pendant sept jours puis examiné pour vérifier s’il s’agissait ou non d’une plaie de lèpre. Ne jugeons jamais précipitamment ! Exerçons-nous à présumer le bien chez les autres plutôt que de leur prêter d’emblée de mauvais motifs. « L’amour… n’impute pas le mal » (1 Cor. 13, 5). Remarquons que le malade n’avait pas à donner son avis. C’était le sacrificateur qui voyait puis déclarait la nature de la plaie. Peu importait ce que l’homme pensait à son propre sujet. Il pouvait ne rien sentir, se croire en parfaite santé, tout en étant gravement malade. Combien de personnes ignorent qu’elles sont atteintes de la maladie du péché. Elles n’ont jamais considéré leur état à la lumière de la Parole de Dieu ; elles ne se sont pas tenues devant le Sacrificateur. C’est Lui qui établit la culpabilité de l’homme et le déclare irrémédiablement perdu. « Finissez-en avec l’homme… car quel cas doit-on faire de lui » (És. 2, 22). Mais le Sacrificateur qui constate ainsi notre état est aussi Celui qui s’en est occupé en grâce comme le grand médecin et a donné à nos âmes une entière guérison (Luc 5, 31).