Deutéronome 3, 1 à 17

[Chaque jour les Écritures, année 1, 2 octobre]

Quand l’ennemi sort à la rencontre du peuple, l’Éternel commence par encourager et rassurer Moïse : « Ne le crains pas » (v. 2). Puis la victoire est remportée : « Nous le battîmes… nous détruisîmes entièrement… nous prîmes possession… ». Les villes murées jusqu’aux cieux (chap. 1, 28) avaient paru imprenables à Israël incrédule. Moïse proclame à présent : « Il n’y eut pas de ville qui fut trop haute pour nous » (chap. 2, 36). Et ces géants qui les avaient épouvantés ? Dieu rappellera plus tard : « Moi j’ai détruit devant eux l’Amoréen, dont la taille était comme les chênes » (Amos 2, 9). Og, le roi de Basan, un de ces terribles géants, est livré avec tout son peuple entre les mains d’Israël comme l’a été Sihon avant lui. Dieu démontre ainsi Sa puissance et la déploie en faveur des siens. Pensée propre à nous encourager quand le pouvoir de l’ennemi risque de nous effrayer ! « Tout ce qui est né de Dieu est victorieux du monde », affirme la première épître de Jean, et « c’est ici la victoire qui a vaincu le monde, savoir notre foi » (1 Jean 5, 4). Celle-ci triomphe parce qu’elle se fonde sur Celui qui est plus puissant que le monde. « Ayez bon courage, nous dit le Seigneur Jésus, moi j’ai vaincu le monde » (Jean 16, 33).