Deutéronome 3, 18 à 29

[Chaque jour les Écritures, année 1, 3 octobre]

Certaines personnes regrettent toute leur vie d’avoir manqué d’ardeur au temps de leur scolarité ! Et les parents, pas toujours écoutés, avertissent leurs enfants qu’ils travaillent pour eux-mêmes et que des études médiocres risquent fort d’être sanctionnées par une carrière médiocre ; ils engagent tout leur avenir. N’en est-il pas ainsi du chrétien ? Avec cette différence que la vie entière constitue ses années d’école. S’il est un élève paresseux, un amateur manquant de saine ambition, s’il « ne voit pas loin », l’entrée dans le royaume céleste ne lui sera pas « richement donnée » ; il subira une perte éternelle (2 Pier. 1, 9, 11). Les fils de Ruben et de Gad nous instruisent à cet égard. Ce n’est pas parce qu’ils entrent les premiers en possession de leur héritage qu’ils ont la meilleure part. Bien au contraire ! C’est au-delà du Jourdain que sont « le bon pays » et « la bonne montagne » (v. 25). Moïse le sait bien. Quel contraste entre le cher conducteur dont le cœur est au-delà du Jourdain, mais à qui il n’est pas permis d’entrer, et ces deux tribus et demie qui elles, pourraient pénétrer en Canaan, mais n’en ont aucunement le désir ! Et votre cœur, cher ami, où se trouve-t-il ? Dans le ciel avec Jésus ou sur la terre avec les choses visibles et passagères (Luc 12, 34) ?