Deutéronome 4, 1 à 13

[Chaque jour les Écritures, année 1, 4 octobre]

Une seule désobéissance a privé Moïse d’entrer dans le bon pays promis par l’Éternel. Il est donc mieux placé que quiconque pour exhorter le peuple à obéir aux ordonnances de l’Éternel « afin — dit-il — que vous entriez dans le pays… » (v. 1). C’est comme s’il leur disait : Qu’il ne vous arrive pas comme à moi ; écoutez et pratiquez bien les commandements de l’Éternel ! « Ce sera là votre sagesse et votre intelligence », insiste l’homme de Dieu (v. 6). En obéissant à la volonté de Dieu, nous mettons de côté notre volonté propre, nous laissons place à la sagesse d’en haut qui se substitue à la nôtre (Jacq. 3, 17). Il s’ensuit que garder la Parole, c’est en même temps « garder soigneusement notre âme » (v. 9). — L’autorité de cette divine Parole est confirmée ; Moïse rappelle dans quelles conditions et avec quelle solennité elle a été communiquée. — « Vous n’ajouterez rien à cette parole que je vous commande, et vous n’en retrancherez rien » (v. 2). Bien des personnes, dites chrétiennes, ajoutent à l’Écriture des traditions, des superstitions et des façons de voir humaines. D’autres retranchent les pages qui les gênent ou celles qu’elles ne comprennent pas. L’un est aussi coupable que l’autre (lire Apoc. 22, 18, 19).