Deutéronome 7, 7 à 26

[Chaque jour les Écritures, année 1, 11 octobre]

Vous et moi, nous sommes disposés à aimer les personnes qui nous aiment, celles qui nous paraissent sympathiques, aimables (Luc 6, 32). L’amour de Dieu est d’une nature entièrement différente. Il s’est exercé envers Israël encore en Égypte, faible et misérable nation qui ne Le recherchait pas, « le plus petit de tous les peuples » (v. 7, 8). Il s’est exercé envers nous alors que nous étions sans force, impies, encore pécheurs, ennemis (Rom. 5, 6, 8, 10). L’homme aime quand il trouve chez autrui des motifs à un tel sentiment : c’est un amour de préférence. Au contraire, tous les motifs de Dieu pour nous aimer étaient dans Son propre cœur, en sorte que cet amour s’étend à toutes Ses créatures sans distinction aucune. Désormais l’amour que Dieu attend de l’homme n’est que la juste réponse au sien ; il a un motif : « Nous l’aimons parce que Lui nous a aimés le premier » (1 Jean 4, 19). Il a aussi pour nous une conséquence : l’obéissance (v. 9). À celle-ci le cœur de Dieu répond de nouveau, mais par un sentiment particulier, celui du verset 13, qui, dans le Nouveau Testament correspond à la promesse du Seigneur Jésus : « Si quelqu’un m’aime, il gardera ma Parole, et mon Père l’aimera… » (Jean 14, 23 ; 1 Jean 5, 3). En avons-nous fait l’expérience ?