Deutéronome 8, 1 à 20

[Chaque jour les Écritures, année 1, 12 octobre]

« Tu te souviendras… souviens-toi » ! C’est comme le leitmotiv de ce livre. Car le cœur d’Israël, comme le nôtre, est prompt à oublier Dieu, Ses délivrances, Ses promesses, Ses commandements (comp. Marc 8, 17…). L’Éternel avait porté Son peuple « comme un homme porte son fils » (chap. 1, 31). Ici, Il le châtie « comme un homme châtie son fils » (v. 5). Être porté et être châtié sont deux privilèges de l’enfant de Dieu (Héb. 12, 5…). Le second nous paraît plus difficile à accepter que le premier. Mais quel est le but de Dieu, en permettant les expériences du désert ? Cela est répété par trois fois : « afin de t’humilier » (v. 2, 3, 16). L’homme qui a des besoins est plus disposé à se tourner vers son Créateur et c’est justement là que Dieu l’attend, car l’épreuve n’est jamais un but en soi mais un moyen « pour te faire du bien à la fin » (v. 16). Quel contraste entre le désert qu’Israël vient de traverser, « une terre aride où il n’y a point d’eau » (v. 15), et le « bon pays » rempli de ruisseaux, de sources et d’eaux profondes, dans lequel il va pénétrer ! Quel contraste aussi entre les aliments de l’Égypte (Nomb. 11) et les riches et substantiels fruits du pays de Canaan dispensant force, joie, santé, douceur et évoquant le fruit de l’Esprit détaillé en Galates 5, 22 !