Deutéronome 23, 15 à 24, 6

[Chaque jour les Écritures, année 1, 4 novembre]

Considérons Jésus enseignant les disciples et les foules. À travers les commandements de Moïse que les pharisiens respectaient à la lettre, Il veut leur faire comprendre la pensée de Dieu, Sa sagesse, Son amour. Il en était ainsi par exemple quand Ses disciples froissaient des épis en passant par les blés en un jour de sabbat ou quand on L’interrogeait sournoisement au sujet du divorce (Matt. 12, 1… ; 19, 3…). Appliquons-nous en lisant ces chapitres à y découvrir la même sagesse divine, le même amour. À côté d’une absolue justice, brille une parfaite bonté. Les droits des propriétaires sont maintenus, sans que les devoirs fraternels de la charité y perdent rien. Seul Dieu peut établir un tel équilibre et il est bien important de le constater dans notre monde toujours prêt à verser d’un côté ou de l’autre. L’enfant de Dieu n’a pas à choisir entre différents systèmes politiques, économiques ou sociaux. Pour lui ces questions sont d’avance résolues. Il n’a pas d’autre doctrine que la soumission à la pensée de son Père et cette pensée ce n’est pas dans les journaux ni dans les livres des hommes qu’il peut la découvrir mais dans la toujours « vivante et permanente Parole de Dieu » (1 Pier. 1, 23).