Deutéronome 24, 7 à 22

[Chaque jour les Écritures, année 1, 5 novembre]

Dieu est lumière ; Dieu est amour (1 Jean 1, 5 ; 4, 8). Il se révèle de cette double manière dans les commandements en apparence les plus petits. Lumière : Il condamne le voleur, surveille l’apparition de la lèpre (figure du péché), exige la justice de la part du prêteur et de l’employeur, apprécie la mesure de responsabilité de chaque pécheur. Amour : Il a les yeux sur tous les opprimés : débiteurs, pauvres, étrangers, veuves, orphelins, serviteurs, et leurs cris montent à Ses oreilles. C’est ce que déclare Jacques au sujet de ces riches qui frustraient de leur salaire les ouvriers qui avaient moissonné leurs champs (Jacq. 5, 4). — Le monde admire les gens puissants et riches. Au contraire les faibles et les petits l’intéressent médiocrement. Veillons, enfants de Dieu, à ne pas nous laisser gagner par cette façon de voir. Notre Maître a traversé ce monde comme un serviteur, un étranger, un pauvre. Jésus de Nazareth n’a pas été l’objet de considération. Il a été « méprisé et délaissé des hommes », on n’a eu pour Lui « aucune estime » (És. 53, 3). Vous avez méprisé « le pauvre », fait observer Jacques (chap. 2, 6). Alors que le psaume 41 commence ainsi : « Bienheureux celui qui comprend le pauvre » !