Josué 10, 1 à 11

De nouveaux ennemis surgissent. Ils ont pour chef le roi de Jérusalem, Adoni-Tsédek (seigneur de justice). Quelle différence entre ce personnage et Melchisédec (roi de justice), roi de Salem (Gen. 14, 18-20). Ce dernier avait béni Abram puis béni le Dieu Très-haut qui avait livré les ennemis entre les mains du patriarche. Adoni-Tsédek se place au contraire à la tête des ennemis du peuple d’Abraham. Il réunit ses alliés contre Gabaon qui, de son côté, fait appel à son nouvel allié. Fâcheuses conséquence de l’infidélité du chapitre 9 ! Ayant l’Éternel avec lui, le peuple avait-il besoin d’une autre alliance ? Elle ne fait qu’accroître le danger. — Mais Dieu va donner malgré cela la victoire. Israël part de Guilgal, lieu de la circoncision, figure du jugement de la chair. L’épître aux Colossiens nous en fait comprendre la portée spirituelle. Morts et ressuscités avec le Christ, nous avons aussi à mortifier nos membres (chap. 2, 20 ; 3, 1, 5). À cela correspond le retour à Guilgal, grand secret de la victoire. Pour triompher, le combattant de la foi doit d’abord réaliser qu’il est sans force. Il est ainsi préparé à laisser Dieu seul agir. L’Éternel combat Lui-même des cieux en faveur de Son peuple Israël.