Ruth 2, 4 à 16

[Chaque jour les Écritures, année 2, 5 février]

Ruth n’avait encore eu affaire qu’aux serviteurs de Boaz. À présent elle rencontre personnellement cet ami puissant et riche (v. 1), figure particulièrement belle du Seigneur Jésus. Boaz évoque pour nous l’Ami suprême, débonnaire et compatissant, Celui dont Dieu peut dire, au psaume 89, 19 : « J’ai placé du secours sur un homme puissant ». — Voyez-le dans cette ville de Bethléhem (celle-là même où le Seigneur devait naître), bénissant ses serviteurs et les dirigeant, veillant à tout, remarquant la pauvre glaneuse, usant enfin envers elle d’une grâce pleine de délicatesse qui met en confiance la jeune femme craintive. Il l’invite à s’approcher, parle à son cœur et la console. — L’expérience que Ruth a faite, il faut que chacun de nous la fasse aussi. Il ne suffit pas de connaître les serviteurs du Seigneur : pasteurs, docteurs ou évangélistes, et de trouver auprès d’eux, ici et là, quelques enseignements tirés de la Parole de Dieu. Chacun doit avoir affaire personnellement à Jésus. Alors Lui-même parlera à notre cœur. Il nous fera comprendre ce qu’Il a traversé pour nous quand Il vint ici-bas pour souffrir et mourir (ce grain rôti du v. 14). Et Il nous rassasiera des trésors de Son amour.