Ruth 2, 17 à 3, 13

[Chaque jour les Écritures, année 2, 6 février]

En Israël, lors de la moisson, les coins du champ devaient être laissés au pauvre et à l’étranger qui viendraient pour glaner (Lév. 19, 9 ; 23, 22). Ruth, la pauvre étrangère, a par conséquent un double titre pour profiter de cette disposition de la grâce. — Glaner nous parle de l’activité nécessaire pour que notre âme soit nourrie de ce que le Seigneur donne. Et souvent c’est avec l’aide des serviteurs de Dieu qui nous permettent de mieux entrer dans Ses pensées. Cela demande quelque effort, mais le Seigneur, vrai Boaz, ne sera pas en reste et donnera « bonne mesure pressée et secouée et qui débordera… » (Luc 6, 38). Ruth bat sa récolte et la rapporte à la maison. Faisons profiter les nôtres des biens excellents que le Seigneur nous a fait trouver dans Sa Parole. — Nous avons remarqué le dévouement de Ruth à l’égard de Naomi. Admirons maintenant sa soumission envers sa belle-mère. Jeunes filles, quels exemples Ruth vous donne ! Elle fait tout ce que lui demande Naomi qui, de son côté, pense au repos et au bonheur de sa fille (chap. 3, 1). Où trouver ce repos et ce bonheur sinon aux pieds de Boaz, figure d’un plus grand que lui ? Combien sont venus à Jésus fatigués et chargés et ont trouvé le repos de leur âme (Matt. 11, 28, 29) !