Ruth 3, 14 à 4, 6

[Chaque jour les Écritures, année 2, 7 février]

« Il n’y a personne — affirme Jésus à Ses disciples — qui ait quitté maison, ou frères, ou sœurs, ou père, ou mère, ou enfants, ou champs, pour l’amour de moi… qui n’en reçoive maintenant, en ce temps-ci, cent fois autant… » (Marc 10, 29, 30 — voir aussi Héb. 6, 10). Ruth ne s’était pas trompée dans son choix. Aussi n’a-t-elle pas perdu sa récompense. Boaz qui avait demandé pour elle la bénédiction de l’Éternel (chap. 2, 12) va être lui-même le prix qui récompensera sa foi. — Il en est ainsi du Seigneur Jésus pour les siens. « Je fais la perte de toutes choses… — écrit l’apôtre Paul — afin que je gagne… ». Une récompense ? Non ; « afin que je gagne Christ » (Phil. 3, 8). — Mais quelque chose est nécessaire d’abord. Il faut que Ruth soit rachetée, et Boaz sans tarder s’occupe de cette question. Le plus proche parent, malgré son désir, ne le pouvait pas (v. 6). Il nous fait penser à la loi et à son incapacité quand il s’agit de sauver les hommes, ou de les introduire dans les bénédictions de Dieu. En Boaz au contraire nous avons la grâce divine. Quand il n’existe plus d’autre ressource, cette grâce se révèle dans une personne : Jésus le Rédempteur, c’est-à-dire celui qui rachète.