Ruth 4, 7 à 22

[Chaque jour les Écritures, année 2, 8 février]

Les noms dans la Bible ont quelquefois une intéressante signification. Il en est ainsi dans ce livre de Ruth. Nous avons vu Naomi : mes délices, devenir Mara : amertume (chap. 1, 20). Makhlon, premier mari de Ruth, signifie : défaillance, grande faiblesse ; tandis que Boaz (son deuxième époux), veut dire au contraire : en lui est la force (voir 1 Rois 7, 21). Ruth, enfin, peut se traduire (entre autres) par satisfaite. Quel nom magnifique ! — Lié par nature à un état de misère et de faiblesse totale, le pécheur est introduit par grâce dans une relation avec Christ, l’homme céleste en qui est la force, et qui seul peut pleinement le satisfaire. Et cette grâce est encore soulignée par le fait que le Moabite n’avait pas le droit d’entrer dans la congrégation de l’Éternel (Deut. 23, 3). Eh bien, non seulement Ruth est introduite en Israël, mais elle fera partie de la famille des princes de Juda. Mère d’Obed, qui signifie adorateur, elle deviendra l’arrière-grand-mère de David et prendra place dans la généalogie du Seigneur Jésus. C’est la même grâce qui aujourd’hui encore fait entrer, sans qu’il y ait aucun droit, un pécheur dans la famille de Dieu, en lui donnant un Rédempteur.