1 Samuel 14, 35 à 52

[Chaque jour les Écritures, année 2, 5 mars]

Veillons sur nos paroles et en particulier sur les promesses que nous pouvons faire. Nous avons vu hier les suites malheureuses du serment irréfléchi que Saül avait prononcé. Il a inutilement affaibli son armée, empêché la fin de la poursuite, amené le peuple à transgresser le commandement relatif au sang. Une dernière conséquence, mais qui, pas plus que les précédentes, n’ouvrira les yeux du pauvre roi, va être la condamnation du seul homme de foi précisément : le vaillant Jonathan. Celui-ci se trouve à présent en danger de mort, non par l’épée des Philistins, mais du fait de son propre père ! Derrière tout cela nous comprenons que c’est Satan lui-même qui agit. Il tente par ce moyen de se débarrasser de l’homme de Dieu ; toutefois l’Éternel ne le permet pas et se sert du peuple pour délivrer Jonathan. Cette scène ressemble à celle qui suivit la défaite d’Aï (Jos. 7). Mais ici tous les torts sont du côté de Saül dont la folie et l’orgueil aveugle sont manifestés aux yeux de tous. Et loin de compter dorénavant sur l’Éternel qui avait donné la victoire, le roi continue à s’appuyer sur la chair, en recrutant des hommes forts et vaillants pour sa garde personnelle.