1 Samuel 21, 1 à 15

[Chaque jour les Écritures, année 2, 20 mars]

La vie errante de David va commencer. Il se rend à Nob auprès d’Akhimélec le sacrificateur. — Le Seigneur rappellera cette scène aux Juifs pour leur prouver que tout (y compris la loi) doit être soumis à leur Messie, dont David était le type (Marc 2, 25, 26). — Avant d’affronter nos difficultés, avant d’entreprendre quoi que ce soit, allons à Jésus, notre grand Sacrificateur. Demandons-Lui, comme David, la nourriture et l’épée. Sa Parole comprise et reçue nous fournira à la fois l’une et l’autre. — Hélas, de la bouche de David nous devons entendre un mensonge (v. 2) ! Ensuite, nouveau manquement, il cherche refuge chez les ennemis d’Israël et contrefait le fou devant Akish, prince des Philistins. Triste tableau ! N’est-il pas l’oint de l’Éternel, le vainqueur de Goliath, l’image en d’autres temps du Seigneur Jésus ? — Triste spectacle aussi quand un chrétien oublie qu’il est un représentant de Christ et agit devant le monde comme un insensé ! — Mais il est consolant d’apprendre par le titre du psaume 34 qu’après son faux pas, David restauré a pu composer par l’Esprit ce remarquable cantique : « Je bénirai l’Éternel en tout temps… » (Ps. 34, 1).