1 Samuel 24, 1 à 23

[Chaque jour les Écritures, année 2, 25 mars]

David et ses compagnons ont trouvé abri dans d’autres cavernes : les lieux forts d’En-Guédi. Hébreux 11, 38 nous parle de ces hommes de foi « desquels le monde n’était pas digne, errant dans les déserts et les montagnes, et les cavernes et les trous de la terre ». Or voici Saül, respirant encore menace et meurtre (comme son homonyme en Act. 9, 1), qui, tout en poursuivant David, pénètre fortuitement dans la caverne où celui-ci se tient caché. C’est la main de Dieu, estiment aussitôt ses jeunes hommes : l’Éternel te fournit une occasion d’en finir avec ton ennemi et de prendre sa place sur le trône. Mais David ne le fera pas. Il honore « l’oint de l’Éternel » malgré sa méchanceté (1 Pier. 2, 17). Il met aussi en pratique l’exhortation de Romains 12, 19 : « Ne vous vengeant pas vous-mêmes, bien-aimés… ». La noblesse et la douceur de David nous font penser à Celui qui ne s’est pas vengé de Ses ennemis mais au contraire priait pour eux : « Père, pardonne-leur… » (Luc 23, 34). — Confus (voir Ps. 35, 4), humilié en apparence, Saül doit reconnaître les droits de David au royaume d’Israël. Les ennemis de Christ eux-mêmes devront confesser qu’Il est « Seigneur à la gloire de Dieu le Père » (Phil. 2, 11 ; voir aussi És. 49, 7).