1 Samuel 25, 1 à 17

[Chaque jour les Écritures, année 2, 26 mars]

Samuel meurt et avec lui cessent les prières qu’il faisait monter fidèlement en faveur du peuple (chap. 12, 23). Moïse et lui sont deux grands exemples de l’intercession (Jér. 15, 1). C’est toujours solennel quand Dieu retire un homme ou une femme de prière, quand une voix se tait… après avoir peut-être beaucoup prié pour nous. Toutefois celle du Seigneur ne s’interrompra pas. Il est « toujours vivant pour intercéder pour nous » (Héb. 7, 25). — David, le vrai roi, le sauveur d’Israël, est là au milieu de son peuple comme un fidèle berger. Il a veillé sur les troupeaux du riche Nabal aussi soigneusement que jadis sur ses propres brebis. À présent il envoie ses jeunes gens avec une parole de paix pour la maison de cet homme (v. 6 ; comparez Luc 10, 5). Mais Nabal ne connaît pas David et il le méprise (v. 10). Il ressemble à ces pharisiens qui disaient de Jésus : « Pour celui-ci, nous ne savons d’où il est » (Jean 9, 29). Il rejette à la fois le roi véritable et ses messagers. Et c’est aussi ce que le Seigneur annonçait à Ses disciples : « Celui qui vous écoute, m’écoute ; et celui qui vous rejette, me rejette » (Luc 10, 16).