1 Samuel 25, 18 à 31

[Chaque jour les Écritures, année 2, 27 mars]

« Ils m’ont rendu le mal pour le bien », pourra dire David au psaume 35, 12. C’est ce que faisait Nabal. C’est déjà ce qu’avait fait Saül, ainsi que lui-même l’avait reconnu au chapitre précédent : « Tu m’as rendu le bien et moi je t’ai rendu le mal » (chap. 24, 18). Mais cette fois, David ne rend pas le bien. Sous le coup de la colère, le chef offensé a ceint son épée pour la vengeance. Il a cessé de ressembler au modèle parfait, « qui lorsqu’on l’outrageait, ne rendait pas d’outrage, quand Il souffrait, ne menaçait pas, mais se remettait à Celui qui juge justement » (1 Pier. 2, 23). — Dans cette maison de Nabal, la sagesse et la folie habitaient côte à côte. La folie s’était manifestée par la bouche de l’incrédule Nabal (dont le nom signifie fou). À présent la sagesse intervient à son tour par le moyen de la pieuse Abigaïl, femme de bon sens (v. 3). Avec ses présents, elle se porte à la rencontre de celui qu’elle reconnaît comme l’oint de l’Éternel. Elle se prosterne, confesse son indignité et magnifie les gloires actuelles et futures que sa foi a discernées dans le roi selon Dieu. Nous constatons que la folie et l’incrédulité vont ensemble, comme aussi la vraie sagesse est inséparable de la foi.