1 Samuel 25, 32 à 44

[Chaque jour les Écritures, année 2, 28 mars]

Alors que Nabal festoie comme un roi (après avoir repoussé et outragé le roi véritable), Dieu va Lui-même le frapper. Nous ne perdons rien à laisser le Seigneur agir à notre place. — Abigaïl, femme de foi, s’est distinguée par son bon sens, son empressement (elle se hâte : v. 18, 23, 42), son humilité, son dévouement. « Lorsque l’Éternel t’aura établi prince… souviens-toi de ta servante », avait-elle demandé (v. 30, 31 ; comparez avec la requête du brigand en Luc 23, 42). — Réponse qui dépasse toutes ses espérances : David fait d’elle à présent son épouse. Et cette femme abandonne sans un regret les richesses de la terre pour partager dans les cavernes et les déserts le sort du roi rejeté. Précédemment unie à un insensé, elle devient l’heureuse compagne du « bien-aimé ». Maintenant pour les souffrances, mais plus tard aussi pour le règne ! Belle figure de l’Église, l’Épouse de Christ partageant la position de son Seigneur, aujourd’hui méconnue et rejetée du monde comme Il l’est Lui-même ; demain venant régner avec Lui en gloire ! « Si nous souffrons nous régnerons aussi avec lui », rappelle 2 Timothée 2, 12 (voir aussi Rom. 8, 17).