1 Samuel 26, 1 à 12

[Chaque jour les Écritures, année 2, 29 mars]

La générosité de David au chapitre 24 avait paru toucher enfin le cœur de Saül. Hélas, il ne s’agissait pas d’un vrai repentir ! La lâche dénonciation des Ziphiens qui cherchent à se faire bien voir, remet le méchant roi en campagne contre celui qui doit un jour prendre sa place. Le psaume 54, écrit à cette occasion, nous permet de mesurer ce que cet acte infâme des Ziphiens a eu de douloureux pour David. Il implore le secours de Dieu contre les hommes violents qui cherchent sa vie ; ils n’ont pas mis Dieu devant eux (Ps. 54, 3) mais lui L’invoque, et, en réponse à sa prière, Dieu protège Son oint et lui fournit une nouvelle occasion de montrer la pureté de ses intentions envers Saül. Une expédition nocturne met entre les mains de David la lance avec laquelle, à deux reprises, le roi criminel avait voulu le transpercer. Un mot aurait suffi ;… Abishaï l’attend. Mais cette fois encore la miséricorde arrête son bras. — N’est-ce pas ainsi qu’a agi notre parfait modèle (voir par exemple Luc 9, 54) ? Il mettait en pratique ce qu’Il avait enseigné auparavant à Ses disciples : « Aimez vos ennemis ; faites du bien à ceux qui vous haïssent,… Soyez miséricordieux… ne jugez pas… ne condamnez pas » (Luc 6, 27, 36, 37). Puissions-nous mettre davantage en application, ces paroles du Seigneur Jésus !