1 Samuel 27, 1 à 12

[Chaque jour les Écritures, année 2, 31 mars]

Une première visite de David à Gath chez Akish avait tourné à sa complète confusion (chap. 21, 10-15). Et malgré cela il y retourne à présent par crainte de Saül. Nous ne reconnaissons plus celui qui, au chapitre précédent, descendait sans peur au milieu même du camp de son adversaire, pour prendre la lance à son chevet. Et nous reconnaissons encore moins le vainqueur de Goliath en celui qui va chercher refuge auprès des Philistins. Hélas, est-ce que cela n’arrive pas souvent qu’on ne puisse plus nous reconnaître comme disciples de Jésus ? Avec Son secours, nous avions peut-être remporté quelque victoire. Nous avions, comme David, montré de la confiance en Dieu, de la fermeté dans notre témoignage devant les hommes. On avait pu voir en nous quelques traits de la grâce. Puis, d’un moment à l’autre, plus rien ne subsiste. Nous nous retrouvons du côté du monde, ayant partie liée avec les ennemis du Seigneur. — Oui, David à Gath a oublié la défaite du Philistin. Chers amis, n’oublions jamais la croix ! Comme une barrière, elle nous sépare du monde qui a crucifié Jésus (lire Gal. 6, 14).