1 Samuel 28, 1 à 14

[Chaque jour les Écritures, année 2, 1 avril]

Pendant que David est à Gath dans une situation équivoque et dangereuse, Saül se trouve dans une position bien plus terrible encore. Devant les Philistins, qui montent pour une nouvelle guerre, son cœur tremble très fort car rien ne le soutient plus. Ayant abandonné l’Éternel, il est à présent abandonné de Lui. Il se tourne de tous côtés. Peine perdue ; Dieu reste sourd ! Solennelle illustration de Proverbes 1, 24 à 28 ! Mais rappelons-nous que même un croyant ne peut pas espérer connaître la volonté du Seigneur lorsque sa conscience est en mauvais état. — Aujourd’hui encore, certaines personnes se prétendent capables d’évoquer les esprits des morts et le diable se sert d’elles pour égarer de pauvres âmes superstitieuses. Ces dernières se trouvent en effet mises en communication, non avec les morts, mais avec les démons. — Enfants de Dieu, n’ayons même pas la curiosité de ces choses. Elles sont aux yeux de Dieu une abomination (Deut. 18, 10-12 ; Lév. 19, 31). Saül le savait ; en de meilleurs jours, il avait veillé à les ôter d’Israël (v. 3). Homme inconstant, charnel, le voilà pourtant qui a recours dans son désarroi à cette devineresse d’En-Dor.