1 Samuel 28, 15 à 25

[Chaque jour les Écritures, année 2, 2 avril]

Scène effrayante ! La femme elle-même a poussé un cri d’épouvante. Car ce n’est pas à la suite de ses enchantements que Samuel est apparu. Ni elle, ni son maître Satan, n’avaient le pouvoir de le faire. C’est la main de Dieu qui pour un instant a entr’ouvert la porte du séjour des morts et a fait monter sur la scène son serviteur Samuel. Ce que le prophète a à dire ressemble au message dont, tout jeune, il avait été chargé pour Éli (chap. 3, 11-13). C’est une terrible confirmation de la sentence de l’Éternel. Plus qu’un seul jour et elle sera exécutée : le royaume enlevé à Saül sera donné à David, et le roi, avec ses fils, rejoindra Samuel dans le lieu où les morts attendent la résurrection, pour la vie ou pour le jugement. — Elle est bien solennelle, la fin de cet homme qui avait commencé dans de si bonnes dispositions. Chers amis, rappelons-nous bien ceci : les qualités les plus aimables, en l’absence de la vie nouvelle, conduisent à l’éternel châtiment tout aussi sûrement que les péchés les plus grossiers. Cette vie divine, Jésus la donne à tous ceux qui la Lui demandent. La possédez-vous ?