1 Samuel 30, 1 à 10

[Chaque jour les Écritures, année 2, 4 avril]

Dieu n’a pas permis que David participe à la bataille contre Saül qu’il avait si généreusement épargné par deux fois ; contre Jonathan son ami ; et contre Israël sur lequel il était appelé à régner ! — Mais, bien que gardé, il faut qu’il passe maintenant par la discipline comme tout serviteur désobéissant. Cette discipline, c’est le désastre qu’il trouve en retournant à Tsiklag. Ah ! quelle détresse pour ces hommes et tout spécialement pour leur chef. Ceux qui lui sont le plus chers ont disparu. Il ne sait s’ils sont morts ou seulement captifs. David a tout perdu. Pis que cela : exilé d’Israël, pourchassé par Saül, repoussé par ses faux amis les Philistins, ce sont maintenant ses vrais amis, ses fidèles compagnons du commencement, qui se tournent contre lui et parlent de le lapider. Il n’a plus rien… Si pourtant : Dieu lui reste ! Et nous lisons cette remarquable parole : « David se fortifia en l’Éternel son Dieu » (v. 6). Ne pouvant plus compter sur rien ni sur personne, il réalise ce que dit un cantique : « Quand tout vient à manquer, Il me reste, Lui-même ». Alors, avec cette force qu’il a retrouvée dans son Dieu, David s’engage résolument sur la piste des ravisseurs amalékites.