1 Samuel 30, 11 à 31

[Chaque jour les Écritures, année 2, 5 avril]

Le pauvre esclave égyptien abandonné par ses maîtres, que David recueille et réconforte nous fait penser à la condition du pécheur perdu. Quand Satan l’a laissé dans un état de faiblesse totale et de mort morale, Jésus, tel le bon Samaritain, lui donne la vie, ainsi que des forces et la capacité de Le servir. — Guidés par ce garçon, David et ses hommes tombent à l’improviste sur les Amalékites occupés à fêter leur victoire. Et Dieu permet qu’ils recouvrent tout ce qui leur avait été ravi, et qu’ils s’emparent d’un très grand butin. Grâce divine dont il faut que tous profitent, y compris les gardiens du bagage ! Telle est la réponse de David à ses compagnons égoïstes et jaloux. Et n’est-ce pas également l’enseignement de l’évangile ? L’ouvrier de la onzième heure recevra autant que ses camarades du matin, malgré leur dépit, car il a affaire à un maître plein de bonté (Matt. 20, 14, 15). Ne pensons pas, par exemple, qu’un croyant infirme ou malade sera moins favorisé au jour de Christ parce qu’apparemment il ne s’est pas trouvé « en première ligne ». Nous ne pouvons juger le service des autres chrétiens ni apprécier leur récompense. Le Seigneur la leur a préparée à la mesure de Son amour parfait.