1 Samuel 31, 1 à 13

[Chaque jour les Écritures, année 2, 6 avril]

Pendant ces événements, la bataille s’est engagée entre Israël et les Philistins. Elle tourne vite à l’avantage de ces derniers, car ils disposent d’un corps d’archers contre lesquels les Israélites, frappés à distance, ne peuvent faire usage de leurs armes. Alors soudain tout manque à Saül. Et, en contraste avec David au chapitre précédent (v. 6), Dieu lui manque aussi. La seule ressource tragique qu’il voit, est de s’ôter la vie. Ainsi fera Judas. Mais, comme tant de malheureux que leur désespoir a conduits au suicide (plutôt que dans les bras du Seigneur), en voulant échapper au déshonneur sur la terre, Saül ne fait que se précipiter plus vite dans le malheur éternel. Homme misérable ! il avait eu le royaume et tout ce qu’on peut souhaiter dans ce monde. Mais à quoi cela sert-il pour celui qui fait la perte de son âme (Marc 8, 36) ? — Les hommes de Jabès de Galaad, ville liée par le sang à la tribu de Benjamin (Jug. 21, 14), montrent leur reconnaissance envers celui qui les a délivrés jadis (1 Sam. 11). — À présent tout l’ancien ordre de choses est mis de côté pour faire place au roi selon Dieu, David, image de Christ venant régner en gloire.