2 Samuel 1, 1 à 16

[Chaque jour les Écritures, année 2, 7 avril]

L’affaire de Tsiklag a laissé David humilié, conscient de sa faiblesse, mais aussi elle l’a rétabli dans d’heureuses relations avec l’Éternel. Et ainsi il a été préparé pour son règne, sur lequel va s’ouvrir maintenant ce deuxième livre de Samuel. — L’homme qui lui annonce la mort de Saül est à ses propres yeux « comme un messager de bonnes nouvelles » (chap. 4, 10). Ne s’agit-il pas pour David de la mort de son ennemi et de la possibilité de monter sur le trône ? Mais cet homme ne connaît pas celui à qui il s’adresse. Dans le cœur du « bien-aimé de l’Éternel » brillent la grâce, le désintéressement, l’amour pour son peuple et le respect de l’ordre divin. Comment se réjouirait-il alors qu’Israël est vaincu et son prince déshonoré devant les ennemis de l’Éternel ? — D’où es-tu ? — L’homme confirme qu’il fait aussi partie des ennemis d’Israël, et des pires : c’est un Amalékite ! En essayant de tromper David par son récit mensonger, il n’a fait que se tromper lui-même (voir Prov. 11, 18). Il aurait voulu que le nouveau roi tienne sa couronne de sa main. En cela il ressemble au grand Ennemi qui cherchait à faire accepter à Jésus — mais sans plus de succès — tous les royaumes du monde et leur gloire (Matt. 4, 8-10).