2 Samuel 6, 1 à 11

[Chaque jour les Écritures, année 2, 13 avril]

La première pensée de David, inaugurant son règne, est pour l’arche de l’Éternel. Il rassemble trente mille hommes, l’élite d’Israël, non point cette fois pour un combat, mais pour escorter dignement l’arche jusqu’à Jérusalem. Jamais nous ne rendrons trop d’honneur à la personne du Seigneur Jésus. Seulement cet hommage, ce culte, il faut le Lui rendre avec intelligence et obéissance. Selon l’ordre divin, l’arche aurait dû être portée sur l’épaule (Nomb. 7, 9). Mais David et le peuple n’en ont pas tenu compte. À leur avis un chariot neuf, comme celui qu’avaient employés les Philistins ignorants, ferait beaucoup mieux l’affaire. N’était-ce pas plus pratique que le transport à pied ? Et voilà qu’Uzza est frappé à mort. Consternation ! Nous ne l’aurions pas cru si coupable. Eh bien si ! Dieu veut nous faire comprendre, à nous comme à David, combien il est grave de remplacer Ses enseignements par nos bonnes intentions et par nos propres arrangements, spécialement quand il s’agit du culte. — Fâcheuse interruption de cette belle cérémonie ! David, à la fois irrité et effrayé, détourne l’arche et perd ainsi une bénédiction, dont va jouir par contre la famille d’Obed-Édom.