2 Samuel 6, 12 à 23

[Chaque jour les Écritures, année 2, 14 avril]

Touchante figure du Seigneur Jésus, présent dans la maison du croyant, l’arche est demeurée trois mois chez Obed-Édom, apportant la bénédiction à cet homme et à sa famille. Ce qui n’a pas été sans se savoir (v. 12). Si nous vivons habituellement près du Seigneur, ceux qui nous connaissent ne manquerons pas de s’en apercevoir. Et ils voudront jouir eux aussi des bénédictions dont Il nous a fait part. — Maintenant David, qui a appris la leçon de Dieu, agit selon Sa pensée : l’arche est portée par les Lévites, qui se sont sanctifiés, et lui-même, ayant dépouillé sa majesté royale, exprime sa joie en dansant devant elle. L’évangile nous montre, non plus l’arche, mais Jésus en personne, faisant Son entrée dans cette même ville de Jérusalem au milieu de la joie de ceux qui L’acclament (Matt. 21, 9). — Après six pas, le sacrifice était offert. On pense à la marche et au culte du chrétien. L’un et l’autre provoquent le mépris des incrédules dont Mical est la triste image. Le monde aime ce qui est élevé, brillant. Mais le croyant est heureux de s’abaisser, « d’être rendu plus vil encore » (v. 22), afin que les regards se détournent de lui et se portent sur Jésus seul (comp. Jean 3, 30).